La location courte durée. Est-ce vraiment rentable ? Et comment cela se passe côté fiscalité ?

PROPRIÉTAIRES ET INVESTISSEURS

8/8/20252 min read

Revenus plus élevés

Flexibilité

Rentabilité optimisable

Plus de gestion quotidienne

Frais variable selon la saison

Obligations fiscales à respecter

De plus en plus de propriétaires se tournent vers la location courte durée (LCD), aussi appelée location saisonnière, attirés par la promesse d’une meilleure rentabilité. Mais qu’en est-il réellement ? Et comment déclarer ces revenus ?

So’Ker vous éclaire sur la rentabilité réelle de la LCD et les obligations fiscales à connaître avant de vous lancer.

Une rentabilité attractive (si bien gérée)

La location courte durée permet de louer son bien à la nuitée ou à la semaine, souvent à un tarif plus élevé que la location classique. C’est cette souplesse tarifaire qui la rend particulièrement rentable, surtout dans les zones touristiques ou dynamiques.

Exemple :

Un logement loué 60 € la nuit peut rapporter :

  • 60 x 20 nuits / mois = 1 200 €

  • Contre une location classique à 650 €/mois dans la même zone

Mais attention, il faut aussi compter :

  • Les périodes creuses sans réservation

  • Les frais de ménage, linge, consommables

  • Les charges (eau, électricité, internet…)

  • Les frais de conciergerie (si vous déléguez)

Résultat : la rentabilité peut être 1,5 à 2 fois supérieure, à condition d’avoir une bonne gestion (et un bon taux d’occupation).

Les charges spécifiques à la location courte durée

Voici les frais à anticiper pour calculer votre rentabilité :

  • Frais de ménage et de blanchisserie (entre 40 et 90 € selon la surface)

  • Commission des plateformes (Airbnb, Booking…) : 3 à 18 %

  • Conciergerie : forfait ou % sur chaque réservation

  • Boîte à clés, livret d’accueil, petit équipement : à prévoir au départ

Une gestion efficace (ou accompagnée par So’Ker) permet de limiter les imprévus et d’optimiser les revenus.

Fiscalité : que dit la loi ?

Les revenus tirés de la location saisonnière sont considérés comme des revenus commerciaux. Ils doivent être déclarés dans la catégorie BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).

Deux régimes possibles pour déclarer vos revenus :

  1. Le régime micro-BIC (le plus courant au départ)

    • Plafond : 77 700 € / an

    • Abattement forfaitaire de 50 % (vous êtes imposé sur 50 % des revenus seulement)

    • Déclaration simple via votre impôt sur le revenu (formulaire 2042 C Pro)

  2. Le régime réel

    • Vous déduisez les charges réelles (ménage, conciergerie, électricité, prêt, amortissement…)

    • Plus avantageux si vous avez beaucoup de frais

    • Obligatoire si vous dépassez 77 700 € / an

Le micro-BIC est souvent suffisant pour commencer, simple et rapide à gérer. Mais si vous souhaitez optimiser votre fiscalité, le régime réel peut être plus rentable, surtout si vous faites appel à des prestataires.

Et la CFE dans tout ça ?

Même en location saisonnière, vous êtes considéré comme un professionnel. Vous serez donc redevable de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), sauf exonération en micro-entreprise la première année (et parfois au-delà selon les communes).

En résumé

Avantages LCD Inconvénients à anticiper

Le conseil So’Ker

La location courte durée peut être très rentable, à condition de bien anticiper les charges et de respecter la fiscalité. En confiant la gestion à une conciergerie locale comme So’Ker, vous optimisez votre temps, votre rentabilité… et vous évitez les erreurs coûteuses.